Vélodyssée (2020)
La Vélodyssée, qu’est-ce que c’est. C’est un itinéraire cyclable sur l’Eurovélo 1. Cette dernière, dans son intégralité, relie la Norvège (depuis le Cap Nord) au Portugal, Sagres au nord en passant par le sud (l’algarve). En ce qui me concerne, j’ai réalisé une petite partie en France entre Nantes et le Bassin d’Arcachon avec mon vélo.
Pourquoi s’arrêter sur le Bassin d’Arcachon et ne pas continuer plus au sud, jusqu’au Pays Basque ? Parce que mon point de chute se trouve chez Pascal, un ami, qui habite le Bassin.
Pour me rendre à Nantes, j’ai pris un TGV depuis Paris et pour le retour, également un TGV depuis Bordeaux.
Préparatifs
Le plus gros de la préparation consiste à concevoir l’itinéraire exacte de la Vélodyssée tel que je souhaite le faire. Pour le matériel, je vais reprendre tout ce que j’avais l’année dernière à l’exception de la tente de camping. J’ai changé pour une plus spacieuse de chez Décathlon, la Forclaz Trek MT500 en 3 places, pour être vraiment à l’aise lorsque les sacoches sont à l’intérieur. De plus, une fois pliée, elle ne prend pas beaucoup de place et reste légère à transporter. J’ai également supprimé la sacoche de selle pour mettre un porte bagage arrière sur mon vélo qui ne servira que pour transporter la tente.
Niveau itinéraire, j’ai prévu une petite variante pour faire le tour de l’Ile de Ré. Cette ile ne faisant pas parti de l’itinéraire « officiel » de la Vélodyssée. Voici ce que ça devrait donner dans les grandes lignes :
Départ
La préparation du vélo s’est faite pendant la semaine : passage d’un VTT à un vélo de « voyage ».
Puis, est venue l’heure du départ tôt ce matin (5h00). Merci à ma p’tite femme et à ma fille pour s’être levées pour me dire au revoir 😘
Voilà, mon train s’apprête à partir pour Nantes (le vrai départ de mon Road trip) !
Jour 1 : Nantes – St Michel Chef-Chef
Une fois arrivé à Nantes, point de départ de Vélodyssée pour moi, le temps était mitigé, j’ai même eu quelques averses ce matin mais l’après-midi a été mieux. Par contre, un peu de vent en me rapprochant de l’Atlantique.
Nantes
Une fois la ville traversée, départ le long de l’estuaire de la Loire en direction de Saint-Brevin-les-Pins. Je dois dire que le parcours est très très bien fléché. Ça change de l’Avenue Verte qui avait quelques lacunes à ce niveau de temps en temps.
Aux alentours de midi, p’tite pause déjeuner en bordure de la Loire
L’après-midi a été essentiellement consacré à la remontée de l’estuaire sur des chemins assez roulants mais avec souvent un vent de face (ça épuise). Beaucoup de cabanes de pêcheurs et des belles vues sur le viaduc de St Nazaire.
Enfin l’océan !
Quelques kilomètres plus tard, arrivé à St Michel Chef-Chef, lieu d’étape avec un passage par l’atelier St Michel 😉
Puis installation au camping.
Bref, une journée bien longue, je sens que la nuit va être bonne.
Jour 2 : St Michel Chef-Chef – St Jean-de-Monts
La journée a débuté comme la veille avec un temps plutôt mitigé. La pluie aura finalement été pour cette nuit. J’ai donc commencé mon parcours tranquillement en suivant la côte.
Jusqu’à arriver en Vendée.
Mon idée était de prendre le passage du Gois. Ça n’est pas le parcours officiel de Vélodyssée mais je trouvais sympa de faire cette variante.
Mais j’ai dû tourner à gauche car les horaires de marrée n’étaient pas en adéquation avec mon heure de passage 😢. Il aura donc fallu me résoudre à passer par les marais vendéens.
Cela m’aura fait gagner un peu de temps et j’ai donc décider d’allonger mon parcours jusqu’à St Jean-de-Monts, d’où j’écris tranquillement du bord de la piscine 😉
Aujourd’hui, j’ai pris un peu d’avance avec cette étape de 106Kms. Normalement, j’aurais du m’arrêter à La Barre de Monts près de l’île de Noirmoutier mais pour des raisons d’horaire de marrée, j’ai changé mon planning et poussé jusqu’à St Jean de Monts.
Maintenant, il faut que je vous explique une chose. Avant de partir, ma fille m’a donné un petit mot à lire par jour. Voici donc le mot du jour.
Merci ma chérie 😘
Jour 3 : St Jean-de-Monts – La Tranche-sur-Mer
Départ de St Jean de Monts après une bonne nuit de repos. Le parcours de cette matinée a été très plaisant en alternat paysage côtier, campagne, marrais et forêt vendéenne.
Enfin arrivé aux Sables-d’Olonne (60Kms), j’ai pris mon déjeuner sur la plage !
Puis, il a bien fallu reprendre la route : direction La Tranche-sur-Mer (environs 40Kms). Je dois avouer que je n’étais pas super motivé 😱. Par contre, toujours les mêmes paysages vraiment sympathiques.
Une fois arrivé au camping et installé, j’ai voulu aller faire une petite baignade mais l’eau était trop froide pour moi 😉
Après une bonne douche bien méritée, je suis donc parti en ville, d’où j’écris ces mots, boire une bonne bière.
Encore une grosse étape à plus de 100kms. Je prends de l’avance et demain, je vais me permettre de faire plus court direction La Rochelle (environs 60kms) puis l’île de Ré pour faire cette petite variante de la Vélodyssée. Je ne devrais pas y être trop tard.
Je dois avouer que j’ai fini cette étape un peu fatigué.
Sans oublier le p’tit mot pour la fin
Merci ma fille, tu es l’amour de ma vie 😘😘😘
Jour 4 : La Tranche-sur-Mer – Ile de Ré
Réveil sous les nuages et à peine parti, il se met à pleuvoir. Parcours essentiellement le long des canaux vendéens et charentais, pas désagréable du tout.
Puis me voilà arrivé à La Rochelle. Quand je suis parti, ils annonçaient 60kms, mais finalement, c’était 70 ! Les Kms annoncés sur les panneaux vendéens se sont trouvés souvent farfelus, il ne faut pas trop s’y fier !
Un p’tit tour dans la ville, surtout autours du port.
Suivie d’une pause détente.
Et me voilà parti direction l’Ile de Ré. Faut dire qu’avec le temps et le vent, je n’étais pas super motivé 😱
Ça n’a pas loupé, vent de face pendant tout le passage du pont. J’avais l’impression de ne pas avancer. Mais je suis enfin arrivé de l’autre côté.
Et la galère a commencé : trouver un camping ! On pourrait croire que sur l’Ile de Ré, ce n’est pas un problème, un haut lieu du tourisme comme ça.
1er camping : personne, c’est écrit d’aller sonner à une maison mais là encore, personne.
2ème camping : ils n’ont pas ouvert les sanitaires et ne font donc que location de mobile home ou accueil camping-car => incroyable le 21 juin. Ils me disent néanmoins de me rendre à un autre camping pas trop loin.
3ème camping : Le mec à l’accueil me dit que les sanitaires ne sont pas ouverts non plus. Je lui demande si c’est la spécialité de l’Ile de Ré car il n’y a que chez eux !!! Je me voyais encore être obligé de repartir ailleurs. Heureusement le patron passe par là et informe le gars qu’ils ont été ouverts aujourd’hui (un dimanche 🤔🤣). Bref, je suis épuisé et je prends donc mon emplacement à prix d’or : 22€ la nuit sans électricité (on est bien sûr l’Ile des Bobos). Le plus cher que j’aurais eu sur la Vélodyssée.
Je pensais que ça serait une plus petite étape mais pas vraiment en fait. De plus, le temps n’était vraiment pas de la partie. Toute la journée aura été alternance de nuage et de pluie sans jamais voir le soleil ☀️
Enfin, pour finir, le p’tit mot du jour (vous imaginez le sujet).
Jour 5 : Île de Ré – Châtelaillon-Plage
Ce matin, réveil en douceur et surtout avec un grand ciel bleu. Juste un peu galère pour faire sécher ma tente mais je suis parti de bonne humeur et tranquillement.
Ça commence par un passage par St Martin de Ré.
Puis direction l’intérieur de l’Ile et ses marais salant.
De fil en aiguille, le voici donc arrivé au phare de la baleine.
Puis, retour vers le pont tout tranquillement.
Le passage du pont aura été beaucoup plus simple que la veille. Pas de vent et une température très agréable.
Bilan de l’Ile de Ré : je dois avouer que c’est très joli en général mais ils sont fou. Tout est aussi, voir plus cher qu’en région parisienne et les gens ne sont pas forcément agréables. Ajouter à cela les 16€ pour passer le pont en voiture et le résultat est que je ne suis pas près d’y aller en vacances. En plus, déjà ce matin les pistes cyclables avaient une impression d’autoroute, je n’imagine pas l’été !!!
De retour à La Rochelle et sur l’itinéraire de la Vélodyssée, je me dis qu’aujourd’hui aura été une petite étape tranquille.
Mais, c’était sans compter que le camping municipal de La Rochelle soit …. FERMÉ 😱 Incroyable, le 22 juin !!! J’ai donc dû pousser jusqu’à Châtelaillon-Plage.
Et pour finir, le petit mot du jour.
Jour 6 : Châtelaillon-Plage – Marennes-Plage
Réveil encore sous le beau temps mais la nuit ne fût pas bonne. La faute à la route nationale qui ne passait pas loin du camping. Résultat, du bruit toute la nuit 😡. Bref, le soleil m’a quand même mis de bonne humeur. Départ donc tranquillement vers Marennes.
Une bonne partie de la première moitié du parcours se sera faite en suivant une route nationale :
Puis, arrivé à Rochefort sur les coups de midi. Le seul intérêt de cette étape.
J’avoue avoir passé cette ville un peu vite. Je pense qu’elle aurait mérité que je m’y attarde un peu plus mais la fatigue accumulée avec le manque de sommeil m’a fait passer rapidement afin d’arriver le plus vite possible à mon lieu de campement. C’est ainsi !
La seconde partie, s’est faite en suivant une ancienne voie ferrée et encore des marais. Plus agréable mais pas super intéressant !
Arrivé au camping, j’ai pu m’installer. Vue sur la mer pour 8€. Ça change de l’Ile de Ré !!! Après ça, je suis allé me prélasser dans mon premier bain d’eau salée 😉
Puis, une p’tite bière au bord de la piscine 😁
Et pour finir, le p’tit mot du jour. Alors je ne sais pas si c’est en concertation, mais ma fille a donc écrit pour ma mère 🤔
Cette étape n’aura pas été la plus intéressante, aussi bien au niveau parcours que de l’intérêt de celui-ci.
Jour 7 : Marennes-Plage – Montalivet
Aujourd’hui, parcours assez agréable. La matinée dans les Charente-Maritime
Et l’après-midi en Gironde et ses Paysages de forêt landaises !
Pas beaucoup de photo, c’était très monotone et je crains que ce soit encore le cas demain.
Du coup, après installation au camping, direction la plage pour un p’tit bain.
Dur dur aujourd’hui, quelle chaleur ! Cette étape aura eu lieu en plein soleil et j’ai manqué d’eau à plusieurs reprises malgré mes 2 bidons ! En plus, elle devenait chaude rapidement, pas très agréable…
Et pour finir, le p’tit mot du jour.
Jour 8 : Montalivet – Lanton
La journée a commencé avec un ciel peu clément, presque du brouillard.
Normalement, il était prévu que je m’arrête vers Le Porge mais vu la météo annoncée pour demain, j’ai changé mon itinéraire afin d’arriver aujourd’hui chez Pascal. Il n’est donc plus prévu que je passe par Arcachon mais que je suive vraiment l’itinéraire de la Vélodysée qui passe par Arès et Andernos.
Pour revenir au déroulé de la journée, elle a donc commencé sous un temps maussade. Je me suis même pris une grosse averse un peu avant Lacanau. J’ai même eu droit, à ce moment-là, à ma première crevaison (quand ça ne veut pas !)
Le parcours a été essentiellement réalisé sur des pistes cyclables traversant la forêt, très monotone !
Pas beaucoup de photos donc sur cette étape, les paysages étant toujours les mêmes !
Je suis enfin arrivé à destination, à Lanton, au bord du bassin d’Arcachon en fin d’après-midi. Je dois avouer que j’étais épuisé et que dormir dans un vrai lit va me faire un bien fou.
La Vélodyssée s’arrête donc là pour moi.
Bien évidemment, après l’apéro qui va bien 😉
Et sans oublier le mot du jour.
Alors, des mots, il y en a pour les jours suivants. Je ne les ai pas regardés à l’avance et peut-être que celui de demain ne sera pas en adéquation avec la réalité puisque j’étais censé arriver que demain soir.
Jour 9 : Repos et ballade à Andernos-les-Bains
Une bonne nuit dans un bon lit avec un levé un peu tard (9h00), ça fait du bien.
La matinée aura été tranquille. Les muscles se reposent et c’est bon de ne pas avoir à remonter sur le vélo. Il est dans le garage et étrangement, ne me manque pas plus que ça 🤣
Cet après-midi, ça été balade à Andernos.
Sans oublier la petite glace du réconfort…
Et l’achat d’une partie du repas pour ce soir 😉
Finalement, après une matinée maussade, le temps aura été beau. Ce n’est pas vraiment ce qui avait été prévu !
Et pour finir… le mot du jour
Tu me manque aussi ma fille 😘
Jour 10 : L’océan et surprise !
Ce matin aura été une matinée consacrée encore au repos et à la lecture. C’est bien aussi de ne rien faire.
Cet après-midi, je suis allé me baigner à l’océan du côté du Cap Ferret. Il faisait beau et l’eau était bonne.
Et pour la soirée, surprise organisée par mon ami Pascal ! Pique-nique sur la dune du Pyla !
Pour le dessert, les fameuses Dunes Blanches !
Et le p’tit mot de la fin.
Jour 11 : Un dimanche sur le bassin !
Aujourd’hui, levé tard. Faut bien récupérer de cette bonne soirée sur la Dune du Pyla. Lecture et farniente encore au programme de la matinée.
Après un bon repas, nous avons décidé de refaire la disposition intérieure chez mon pote Pascal.
Après ça, petite balade en vélo jusqu’à Andernos pour boire un p’tit coup.
Pour ce dernier soir, resto à La Teste., Le Cabanon que je conseil … très très bon !
Sans oublier le p’tit mot du jour.
Jour 12 : le retour : Lanton – Mériel
Cette journée est consacrée au retour vers la région parisienne. Départ de Biganos en TER jusqu’à Bordeaux pour prendre mon TGV.
Un petit peu d’attente à Bordeaux et le TGV arrive.
En montant à bord, je vois que le compartiment prévu pour les vélos (pour 2 vélos dont 1 déjà en place) est pris d’assaut par les passagers qui viennent de monter pour mettre leurs bagages. Je leur indique que je vais devoir mettre le vélo et la seule réponse que j’ai « mais ont a plus de place pour les bagages. Pas d’autres choix que de mettre le vélo dans le couloir (escalier en fait).
Les contrôleurs arrivent et me demandent ce que fait mon vélo dans le couloir. Je leur explique que certains confondent compartiment à vélo et à bagage, que pourtant, nous on paye pour le vélo ! Ils contrôlent les billets de tout le wagon puis à la fin, interpellent les passagers pour me laisser la place de mettre mon vélo. Étrangement, beaucoup de bagages ont trouvé places sous les sièges (bagages cabine) ou dans d’autres compartiments. Très peu seront revenu à côté des vélos. Comme quoi, avec un peu de civisme, tout irait mieux !
Comme quoi, quand on veut on peut. S’ils m’avaient écouté tous ces abrutis !
Bon, une fois arrivé à Montparnasse, direction Mériel en vélo cette fois
Une bonne partie du parcours a consisté à prendre celui que je prends souvent pour revenir du boulot. Ça fait bizarre !
Enfin de retour à la maison pour un p’tit apéro en famille 😉
Au total, j’aurais donc fait 777 Kms. Par rapport à l’année dernière, je pense que j’étais mieux préparé physiquement et même si j’étais un peu fatigué le dernier jour avant d’arriver sur le bassin, rien de vraiment grave.
En conclusion, j’ai vraiment aimé mon voyage en vélo sur la Vélodyssée.
Et comme depuis le premier jour, le dernier p’tit mot pour la fin.
Fin
Crédits : Toutes les photos de cette page ont été prise avec mon iPhone 6s. Photos non libres de droits
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